Zoo Project (vidéos)
Extraits de l'article publié au Nouveau Cénacle: http://lenouveaucenacle.fr/zoo-project-letrange-mort-dun-jeune-prodige-du-street-art-francais
"Zoo Project de son vrai nom Bilal Berreni vient de nous quitter de manière tragique il y a plusieurs mois déjà à Détroit (Etats Unis). Le plus surprenant c’est que son corps n’a été identifié que tout récemment.
Que faisait donc ce jeune Français de 23 ans dans cette ville américaine ?
L’enquête est en cours et la piste de l’assassinat est privilégiée d’autant que le corps de Bilal a été retrouvé atteint d’une balle dans la tête.
Artiste engagé, il s’est fait remarquer notamment par ses œuvres lors de la révolution tunisienne.....
Bilal adorait Ernest Pignon-Ernest mais aussi les peintres plus traditionnels comme Gustave Courbet ou Ingres.
Au Monde Magazine déjà cité, il parlait longuement de la solitude :
« Zoo Project est parti des pigeons. Ils sont là, tout le monde les rejette. Un peu comme pour moi qui peignais sur les murs. On me disait « Va peindre ailleurs ! » C’est une dure leçon : quand tu fais vraiment ce que tu veux, tu restes seul. A chaque fois que je reviens à Paris, je sens ce vide. »
A Paris, dans le XX° notamment, ses œuvres sont très visibles : œuvres gigantesques en noir et blanc réalisées au rouleau de peinture. Celles-ci détonent par rapport au travail des autres graffeurs.
Un univers onirique, proche des surréalistes avec des personnages transformés en objet…des hommes à tête d’animaux qui racontent l’absurdité de la vie telle que ce jeune artiste la percevait.
Oui son art est particulier dans la mesure où il s’adresse à tous avec un langage nouveau, personnel, unique : une sorte de « marque reconnaissable ».
Zoo Project concilie un art figuratif avec des images bien identifiées et un art conceptuel voire un art minimal.
En renouant avec la tradition, il réussit à entrer en relation avec l’art actuel par l’idée et l’observation de ses effets. Car chez lui la forme est aussi et avant tout une idée.
Comme son illustre prédécesseur Keith Haring, ce jeune prodige réussit donc à concilier les tendances picturales apparemment irréconciliables : entre un certain réalisme et l’abstraction fondée sur l’analyse linguistique et l’idée comme le soulignait Sol LeWitt pour qui l’idée était devenue la machine de l’art !
Ainsi l’art populaire de ce jeune artiste résulte de la symbiose des différents éléments apparemment contradictoires. L’immédiateté du signe et le recours à des figures reconnaissables ajoutées à une connotation narrative (voir son travail en Tunisie).
Autre caractéristique remarquable dans son art narratif : le cauchemar kafkaïen imprime toujours fortement son discours.
Dans ce contexte, les représentations mi humaines, mi animales apparaissent comme des monstres peuplant son univers : l’artiste passe de la dimension cosmologique à la dimension humaine."
Les vidéos ci-dessous réalisées par Antoine Page donnent un aperçu de l'imagimation et de l'esprit créatif de ce jeune artiste:
Odessa Escaliers Potemkine (Zoo Project- Antoine Page) extrait from Antoine Page on Vimeo.
Ukraine (Zoo Project) from Antoine Page on Vimeo.
Dinosaures (Zoo Project) from Antoine Page on Vimeo.
Lac Baïkal (Zoo Project) from Antoine Page on Vimeo.
C'est assez bien d'être fou (le DVD) from Antoine Page on Vimeo.
C'est assez bien d'être fou (Kazakhstan) Zoo Project / Antoine Page from Antoine Page on Vimeo.
IT'S QUITE GOOD BEING CRAZY (Trailer) (Antoine Page / Zoo Project) from Antoine Page on Vimeo.
Extrait du film C'est assez bien d'être fou (Antoine Page / Zoo Project) from Antoine Page on Vimeo.
Chaîne de l'évolution (Zoo Project) from Antoine Page on Vimeo.
Hommes oiseaux (Zoo Project) from Antoine Page on Vimeo.
C'est assez bien d'être fou (bande-annonce) 2013 Antoine Page / Zoo Project from Antoine Page on Vimeo.