COCTEAU A LUXEMBOURG

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Jean Cocteau

L’œuvre graphique

 

Collection Ioannis Kontaxopoulos et Alexandre Prokopchuk

Au Cercle Cité Luxembourg

Du 8 décembre 2012 au 24 février 2013

De 11 :00 à 19 :00

Entrée libre

L’exposition fermera ses portes à 15 :00 le 24.12 et 31.12

Et sera fermée toute la journée le 25.12 et 1.01.2013

 

Le livre "Je décalque l'invisible" sur les vitraux de J.Cocteau est publié, vous pouvez le commander et l'acheter sur le site de l'éditeur

http://editions-des-paraiges.eu/magasin/page61.html

informations sur le livre: http://espacetrevisse.e-monsite.com/pages/souscription-du-livre-je-decalque-l-invisible.html

 

Jean Cocteau – l’œuvre graphique

Les dix thèmes de l’exposition

En dix sections, l’exposition propose aux visiteurs un aperçu de thèmes qui ont hanté l’œuvre graphique de Cocteau tout au long de sa vie : les autoportraits, la mythologie, la religion, l’érotisme, la tauromachie et le flamenco, le cirque.

I)AUTOPORTRAITS 

En 1924, après la mort de l’ami cher, Raymond Radiguet, Jean Cocteau se retire à l’hôtel Welcome à Villefranche-sur-Mer. Il y crée une série d’autoportraits qu’il nomme Le Mystère de Jean l’Oiseleur, en se regardant dans le miroir de sa chambre d’hôtel et sous l’emprise de l’opium, qui provoque des hallucinations (iguanes, grenouilles, scorpions).

Les dessins représentent le visage mélancolique du poète et les textes en marge nous font deviner que son bouleversement était alors profond.

Cocteau renverse l’articulation habituelle image/écriture, c’est l’écriture qui encadre le dessin.

II)MYTHOLOGIE

Jean Cocteau a été nourri par les œuvres de la Grèce antique. Il s’est inspiré des mythes grecs, pour les transposer librement  et en tirer des œuvres essentiellement modernes dont le ton et l’esthétique brisent toutes les conventions (Antigone, Œdipe roi, Orphée, La Machine infernale). Dans ses dessins, il adopte la simplicité de la ligne, un seul trait fixe à jamais l’image.

III)RELIGION

A noter particulièrement la technique graphique de Cocteau dans  les lithographies de l’album de la Chapelle Saint-Pierre à Ville franche-sur-Mer : le pointillisme géométrique et le remplissage des espaces par les méandres colorés, des lignes labyrinthiques et des arabesques. En colorant les traits, et non les masses, Cocteau arrive à un résultat chromatique très épuré.

IV)EROTISME

Dans les années vingt, Jean Cocteau révèle son homosexualié dans différentes publications. Le Livre blanc, livre inavouable sur l’homosexualité, ce « recueil de documents » sur la sexualité de son auteur, représente une véritable pépinière de thèmes littéraires et artistiques que Jean Cocteau exploite et développe ailleurs – thèmes de l’homme-cheval, des bohémiens, de Dargelos,…

V)TAUROMACHIE ET FLAMENCO

Chez Cocteau, les dessins espagnols partagent avec les scènes mythologiques un même érotisme et le regard qu’il porte ensuite sur les acrobates est le même qu’il porte sur lui-même.

Métaphore de la création poétique, la figure de l’acrobate permet de dire le sentiment de danger perpétuel qui anime l’écrivain, mais aussi le poète graphique dont la principale préoccupation consiste à « tracer une ligne vivante et ne pas trembler de la savoir en danger de mort sur tous les points de sa route ». Tout comme au cirque, un exercice mal exécuté y provoque la mort.

VII)LE BAL DU COMTE D’ORGEL

Jean Cocteau a poussé Raymond Radiguet à écrire Le Bal du comte d’Orgel, qui a été publié en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur.

Ce livre marque une étape importante pour Cocteau qui écrit : « C’est lorsque le Bal du comte d’Orgel devint un tableau de ma jeunesse que les surfaces m’en apparurent et que je me suis mis à dessiner quelques scènes et personnages à travers les modèles de Chanel et les modèles qui furent à la base des synthèses par où le romancier s’écartait d’eux. »

VIII)POEMES OBJETS

Il résulte dans ses décors céramiques une mythologie méditerranéenne qui s’est souvent conjuguée avec sa mythologie personnelle. Les céramiques de Cocteau se caractérisent par leurs décors économes, fondés sur le graphisme.

IX)POEMES A QUATRE MAINS

Curieux d’explorer sans hiérarchie les chemins de la connaissance philosophique, Cocteau et Moretti ont créé ensemble une suite de vingt-quatre dessins, teintés d’humanisme et de spiritualité, inspirés par le thème de l’âge du Verseau.

Les traits vibrants et nerveux du jeune Moretti, proches de la calligraphie, maintes fois repassés, aux couleurs massives et lumineuses coulées en tâches abstraites se mesurent au trait doux mais sûr et décisif de Cocteau. L’usage de schémas géométriques confère au résultat un caractère néo-cubiste ;

X)SYNERGIES : PICASSO, CHIRICO, BUFFET

L’intérêt de cette section réside notamment dans les parallèles mis en place entre l’œuvre graphique de Cocteau et celle de ses contemporains.

 

NB : les textes ci-dessus sont extraits du catalogue de l’exposition.

 

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Au centre Xavier Bettel, bourgmestre de la Ville de Luxembourg

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A droite Ioannis Kontaxopoulos, collectionneur

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de gauche à droite: Professeur David Gullentops,Dominique Marny, Claire Schmitt et Carole Weisweiller

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de gauche à droite:Professeur David Gullentops,Dominique Marny, Christian Schmitt et Carole Weisweiller

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Dominique Marny et Christian Schmitt