Pierre ALECHINSKY

 

Pierre Alechinsky dans son atelier de Bougival en 1998

 

Biographie de Pierre Alechinsky

Attiré par la peinture, Pierre Alechinsky s'inscrit à l'âge de dix-sept ans à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et des Arts décoratifs de la Cambre à Bruxelles. Il adhère au mouvement artistique de Cobra avec Karel Appel  et Asger Jorn et organise des expositions.

 Au début des années 1950, il apprend l'art de la gravure avec Stanley William Hayter et la calligraphie japonaise. Il rencontre Giacometti, Bram van Velde, et Victor Brauner. En 1955, il signe sa première exposition au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, puis à l'Institute of Contemporary Arts de Londres.

 Ses oeuvres, des estampes, des lithographies, des gravures et des illustrations d'ouvrages, circulent également aux Etats-Unis, en France, en Hollande, au Danemark et en Allemagne. A partir de 1965, fasciné par la calligraphie orientale, il utilise de la peinture acrylique, de l'encre, différents types de papier comme des factures, et se laisse influencer par la technique de l'action painting.

Dans les années 1980, il devient pendant quatre ans professeur d'arts plastisques à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts. Egalement écrivain, Pierre Alechinsky publie de nombreux livres dont "Titres et pains perdus", "Baluchon et ricochets", et en 2004 "Des deux mains".( biographie tirée de www. evene.fr/celebre)

Son aventure reste plurielle...

Son aventure reste plurielle : de la peinture à l’estampe, du livre à la céramique, il n’a de cesse d’explorer de «  plonger au fond du gouffre pour trouver du nouveau » comme aimait à le faire Baudelaire.

 

D’où cet art continuellement en mouvement, cette joie souveraine, loin des spéculations esthétiques et formelles insupportables. «  Je ne crois que lorsque je peins » pouvait clamer Alchinsky à la suite de Matisse.

 

Une peinture écrite, une écriture peinte, son art se délie dans l’espace avec des souplesses de serpent, s’alimentant à une seule source : le plaisir de la création.

 

Breton rencontre P.Alchinsky et lui dit :

 

« Ce que je goûte le plus dans l’art est ce que vous détenez, ce pouvoir d’enlacement des courbes, ce rythme de toute évidence organique, cet heureux abandon de femme que vous obtenez des couleurs, de la lumière ». (d'après l'Edito de Bernard Heitz - Télérama Hors/Série)

 

Alice grandit, 1961

Astre et désastre, 1969

Les Grands Transparents, 1958

Le Goût du gouffre, 1980-1982

La Meule, 1985

Volcan aztèque, 1971

 

 

 

 

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